Confessionnal

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Un espace anonyme où tu peux te confier sur ta sexualité ou découvrir des centaines de confidences.

À genoux nue devant mon copain debout, il me prend la joue. Il la caresse doucement avec son pouce et il me dit « Tu es une bonne fille » en me faisant un clin-œil. Ça m’excite énormément!

TW: Agression sexuelle

J’ai toujours énormément voulu attirer les regards masculins. Adolescente, je changeais de chums comme je changeais de bobettes, et je me suis vite retrouvée avec l’étiquette de la fille facile. J’ai même pensé que les agressions sexuelles et le harcèlement que je vivais étaient une validation de ma désirabilité. Secrètement, je souhaitais que ça m’arrive plus souvent, et en même temps j’en avais tellement honte. Dans « Putain », Nelly Arcan avait écrit quelque chose de semblable. Je me souviens d’avoir pleuré beaucoup en la lisant. À force de vouloir nourrir le désir d’autrui, je me suis oubliée. J’étais convaincue que mon corps et ma sexualité n’étaient que pour les autres. Ça m’a amenée dans des relations toxiques et abusives, j’y ai perdu toute mon estime de moi. Ça m’a pris deux ans et beaucoup d’amour de mes ami-es pour apprendre à m’aimer. Aujourd’hui, j’ai un amoureux hors pair qui adore me faire plaisir et, avec lui, je ne sens pas cette pression d’être la plus désirable. Je cherche encore parfois à séduire certains hommes qui entrent dans mon entourage, comme un vieux réflex. Mais je me rappelle à tous les jours que je vaux bien plus que ça, pis que leur « mâle gaze » on s’en bat royalement les gonades!

Ça fait plus d’un an que je suis avec mon copain. Notre couple va mieux que jamais depuis août-septembre. Pourtant, j’ai une énorme baisse de libido aussi depuis ce temps-là. Le début de session en mode confinement m’a apporté beaucoup de stress et de déprime, ce qui cause mes rares envies de relations sexuelles. Je ne me masturbe plus. J’aime avoir des relations sexuelles avec mon copain, mais elles sont vraiment plus rares. Je suis contente de voir que cette baisse de vie sexuelle n’affecte pas notre relation. Mais ça me trotte dans la tête. J’ai toujours aimé notre vie sexuelle, j’ai toujours valorisé les gens qui avaient des vies sexuelles actives et j’avais une grande libido avant. On dirait que je remets en question la personne que je suis, j’essaie de me dire que c’est normal…

Je suis en couple avec le même homme depuis quelques années. Notre relation va bien, mais ça n’a pas toujours été le cas. On a réglé bien des choses, mais j’en suis rendue à un point où je ne sais plus faire la différence entre ce qui est sain et ce qui ne l’est pas. D’un côté je l’aime, je ne sais pas où je serais sans lui, on s’est investi corps et âme à se bâtir… mais d’un autre côté j’ai peur de m’être perdue dans ma relation et je ressens plus que jamais le besoin d’être seule et de me retrouver.

C’est difficile ces temps-ci dans ma relation. J’ai l’impression de ne pas évoluer à la même vitesse que mon partenaire. Nos discussions sur les enjeux qui se jouent en ce moment dans notre société révèlent trop souvent nos divergences flagrantes d’opinions ou de valeurs, et je me demande alors de plus en plus si notre avenir ensemble est envisageable. Je me sens déconnecté émotionnellement et ça a un impact plus que massif sur ma libido. Mon partenaire me trouve souvent trop intense d’investir autant de temps dans ces discussions collectives et, à l’inverse, je trouve préoccupant qu’il ne s’y attarde pas davantage, puisque c’est le monde dans lequel nous voudrions éventuellement élever un enfant. Nos discussions sur le sexe finissent toujours en queue de poisson et j’ai peine à imaginer une issue favorable pour nous deux un jour.

La semaine passée, je me suis bien amusée avec mon copain. Disons qu’il avait un cours sur Zoom et on a passé un moment torride en faisant FaceTime. Moi toute nue et lui entrain de se masturber. Oui oui, tout s’est passé quand il devait avoir sa caméra ouverte pour son cours. Est-ce un nouveau genre d’exhibitionnisme? Ne jamais sous-estimer la créativité sexuelle virtuellement!

Je suis amoureuse d’un homme volage. Ça été clair dès le début de notre relation: j’ai surpris une conversation coquine sur les réseaux sociaux. Pendant quelque temps j’ai été très anxieuse et je surveillais ses moindres faits et gestes. Et j’ai eu un déclic. Dans le fond je m’en fous un peu de ce qu’il fait quand je ne suis pas là, l’important c’est comment il est quand je suis avec lui et honnêtement, il me fait sentir comme si j’étais la plus belle femme de la terre et la prunelle de ses yeux; ça me va parfaitement.

Moi j’ai 25 ans, jamais été en couple. Les gens trouvent ça ben weird parce que je suis ben fine et ben cute. Ce que les gens savent pas, c’est que j’ai un trouble sexuel. La vulvodynie qu’on appelle. En gros, ça m’empêche d’avoir des relations sexuelles sans douleurs. Pis ça ben, ça changera peut-être jamais tsé. Je trouve qu’on aborde souvent les troubles sexuels chez les hommes, mais très peu chez les femmes. Un homme qui dit qu’il a de la difficulté à pas éjaculer trop rapidement, on va lui dire que c’est correct. Il sera pas jugé par ses chums de gars parce que, dans le pire, c’est la fille qui l’a pas mis à l’aise. Mais moi, si je dis que j’ai mal, on va me dire de me détendre. Faut informer les gens que ces troubles-là existent. Autant pour les hommes que les femmes.

Je squirt assez facilement et j’en retire un orgasme fou et magique. Par contre, je n’y arrive que lorsqu’on me masturbe ou me pénètre. Seule, je n’y arrive pas. Jamais!! Ce qui est triste là-dedans, c’est que je suis une célibataire en pleine pandémie et que les rapprochements avec autrui se font plutôt rares.

Pendant 4 ans j’ai été en couple avec un homme avec lequel je n’étais aucunement épanouie sexuellement; on faisait l’amour à sa manière, il me trouvait toujours trop intense. Maintenant c’est fini , je ne contiens plus la flamme qui était en moi et je vis ma sexualité comme je le veux, je me sens bien, vivante, enfin.

J’ai récemment revu un « fuckfriend » qui est en relation de couple maintenant et qui ne vit pas très bien dans cette monogamie pour l’instant. J’ai toujours porté un jugement concernant l’adultère, mais je me retrouve à faire partie de ce triangle-là, et je me surprends à vivre moins de culpabilité envers mes actes que je ne l’aurais cru. Je découvre un autre côté de ma personnalité que j’apprends à accepter.

 

Suite à la publication de ma confession, quelqu’un a avoué être dans la même situation que moi dans les commentaires. Ça me rassure plus que j’aurais pensé de savoir que je ne suis pas seule. Merci.

Ma blonde et moi on a aperçu les voisins d’en face baiser hier matin. C’était discret, mais la lumière de leur chambre, qui donne sur la rue, permettait de bien suivre la scène. Excitant.

J’ai eu beaucoup trop de conjonctivites parce que je me suis fait éjaculer au visage. Vais-je arrêter? Jamais

J’ai réalisé récemment que je me valorise en ayant des relations avec des hommes. N’étant habituellement pas une personne qui apprécie les contacts humains, c’est une tout autre chose avec la personne avec qui je couche. Ainsi, je suis la plus heureuse quand je vois une ou plusieurs personnes régulièrement. Je ne voyais essentiellement qu’une personne depuis plusieurs mois, ce qui était une première pour moi, et maintenant que ça a pris fin, je me demande comment je veux vivre ma vie. J’ai clairement un vide sans un homme avec qui partager mon lit, et pas seulement au niveau sexuel. Dois-je accepter que cela est mon unique source de réconfort?

Je suis en couple, mais j’ai un fantasme d’aller cruiser dans les parcs et dans les toilettes publiques et je ne sais pas comment réaliser ce fantasme et garder mon couple. Je n’ai pas vraiment envie d’ouvrir mon couple, je suis heureux, satisfait et en amour. Je suis juste curieux et ça m’excite vraiment la perspective de me toucher avec des inconnus autour dans un « espace public »…

Je suis avec mon copain depuis deux ans et demi et je sais que je vais passer toute ma vie à ses côtés. Tout est parfait entre nous, excepté le sexe. Je me masturbe depuis très longtemps et j’étais reconnue auprès de mon cercle d’amis comme étant « celle qui s’y connaît vraiment trop ». J’ai toujours pensé qu’avoir des relations sexuelles allait me procurer des sensations exquises (étant donné mon amour pour la masturbation). Revirement de situation : je n’apprécie vraiment pas faire l’amour. En ces deux années, bientôt trois avec mon amoureux, je n’ai presque plus de libido et j’éprouve constamment des douleurs vaginales. Ma relation est si solide et mon copain me respecte et me fait sentir belle tous les jours… alors pourquoi ne suis-je pas capable d’apprécier la pénétration?

Je constate de plus en plus en vieillissant, que le « sexe » est la plus belle, la plus importante activité des personnes, seules ou en couple. Que la base des couples qui durent, c’est leur sexualité satisfaisante ou non. Qu’il faut beaucoup en parler (écrire), dire nos envies. J’ai découvert, vers mes 50 ans, les jouissances de ma prostate si elle est bien flattée. J’ai commencé par m’acheter un plug de 7 cm tout petit petit, pour mon anus. Hum ! Marcher une heure avec ce plug bien au fond, quel délice ! Il m’arrive de « couler » sans me toucher. J’en suis maintenant avec un plug vibrant…Wow ! Le top des orgasmes. Ma copine me le « fourre » en place et je me mets un gode-ceinture pour la pénétrer en même temps. Tu veux savoir le secret des couples qui durent ?

Si une femme me le demande, ça pourrait être oui ! Faire l’amour par exemple, mais sans plus, car j’aime bien ma liberté. Cette liberté pour regarder. J’aime les couleurs, mais plus les odeurs ou j’aime marcher en ville plutôt que loin. J’aime le bike pour m’envoyer en l’air sur Zwift. Ou bien caresser mon pénis avec du beurre de coco longuement !

En tant que FEMME, je me fais tout le temps demander c’est quand que je vais avoir des enfants, que je dois me dépêcher si je veux en profiter, qu’en plus c’est ma chance parce que j’ai déjà un chum, mais qu’il faudrait qu’on se marie d’abord parce que les enfants hors du mariage c’est donc ben diabolique (s’ils savaient à quel point c’est flyé entre nous deux au lit ^^). En tout cas, tout ça pour dire que c’est pas facile de gérer la pression sociale qu’apporte la trentaine surtout avec une famille conservatrice et pro-traditions comme la mienne (celle de mon chum un peu moins). Le truc c’est que je crois pas que je veux des enfants même si c’est ben cute et je vois pas l’intérêt du mariage. Je suis une FEMME LIBRE!!!, je devrais pas avoir à justifier mes choix il me semble, non?!

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