Confessionnal

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Un espace anonyme où tu peux te confier sur ta sexualité ou découvrir des centaines de confidences.

Mon chum est très ouvert d’esprit, sexuellement parlant, et il aime bien qu’on parle de nos fantasmes. J’ai réalisé que je n’ai pas beaucoup d’imagination sexuelle. Ça me fait sentir plate, pis je trouve ça plate de me sentir plate. Comme s’il y avait une pression de devoir avoir plein de fantasmes, d’avoir toujours envie, d’être toujours hypersexuels parce que la société est hypersexualisée. C’est correct de ne pas avoir vingt milles fantasmes. C’est correct de ne pas avoir toujours envie. C’est correct d’être comme on est.

Je viens de sortir d’une relation toxique, mais dans laquelle je me sentais épanouie sexuellement pour la première fois. Maintenant, j’ai peur de ne pas être capable de trouver un homme stable et aussi ouvert sexuellement. J’ai un peu l’impression que c’est un choix à faire: une relation saine, mais du sexe ennuyant ou une relation toxique et du sexe satisfaisant.

J’ai 29 ans pis toutes mes amies de filles sont en couple à se magasiner des condos avec leurs chums pis à commencer à penser aux bébés. Ça me complexe un peu parce que moi, j’ai comme encore de la misère à comprendre les relations pis l’intimité. Pour moi, l’attirance physique pis l’attirance intellectuelle sont souvent crissement difficiles à démêler. Ça me fuck un peu. Avant, j’aimais me dire que ça allait s’arranger avec le temps. Mais là, j’y crois pu tellement. J’suis un peu blasée. Bref, tout ça pour dire que récemment, j’ai rencontré un homme vraiment plus âgé. Du genre que ma mère accepterait jamais que je sois en couple avec pis que j’aurais un peu honte de présenter à mes amis. Du genre que physiquement, j’ai un peu un blocage parce que ça pourrait être mon père pis que je sais que je pourrais jamais l’amener dans les party de Noël. Sauf que deep down, j’ai comme l’impression que ça pourrait être lui, celui avec qui j’aurais la certitude de jamais m’ennuyer. Qui me ferait me sentir aimée pis en sécurité sans avoir peur que ça s’arrête du jour au lendemain. Maintenant, faut juste que je trouve comment être sexuellement attirée par lui.

Je suis une femme de 29 ans, célibataire, et je le vis pleinement en me promenant d’une application à l’autre. Avant même d’avoir des rencontres, il y a un commentaire assez récurrent qui me met mal à l’aise à tout coup. Comme si l’on essayait de me rassurer pour la future date potentielle. Le fameux « j’aime ça moi, les filles curvy comme toi ». Détrompez-vous, j’assume complètement mes courbes, mais ce genre de commentaire, dans ma tête, ça équivaut à « tu devrais de trouver chanceuse, MOI je trouve ça beau les courbes ce qui est plutôt rare chez les autres hommes et ça me rend unique ». Je ne crois pas que quelqu’un qui « respecte les normes sociales physiquement » se fait dire « j’aime ça moi les filles normales comme toi ». Elles vont plutôt se faire dire « je te trouve de mon goût ». Est-ce normal le malaise que cela me procure? Est-ce moi qui vois de la grossophobie où il n’y en a pas? Je sais très bien que les intentions derrière ce commentaire ne sont pas mauvaises, mais c’est quand même impossible pour moi d’accepter ça comme compliment.

Je suis une femme fin quarantaine. Depuis plusieurs années, toutes les relations que j’ai eues ont été avec des gars beaucoup plus jeunes que moi. Ce n’est pas quelque chose que je recherche, j’aimerais beaucoup rencontrer un homme de mon âge, mais la chimie et l’attirance se manifestent toujours avec des gars plus jeunes. En ce moment, je fréquente un gars de 28 ans. Je redoute quand même le jugement des gens. Mais pour le moment, j’ai décidé de profiter du présent et des moments extraordinaires au lit: il me fait me sentir belle, sensuelle, complètement femme, et c’est enivrant. Pendant ces instants, la différence d’âge disparait.

Je me considère comme hétérosexuelle, mais la majorité de mes rêves érotiques sont avec des femmes. Je leur fais des cunnilingus, je caresse leurs seins, je les déshabille, je prends des bains avec elles. Dans la vraie vie, je fantasme sur des hommes inaccessibles et difficiles à avoir. J’adore « the thrill of the chase ». Je n’ai jamais ressenti ce « thrill » pour « chasser » une femme.

La première fois que j’ai couché avec une fille, elle m’a dit que mon pénis était beau, simplement. J’ai toujours eu peur qu’on le trouve trop petit, trop laid, mais non, cette fille-là a été smatte et j’ai sincèrement eu une première fois incroyable. Ça m’a fait réaliser à quel point c’était allégeant de complimenter le corps des autres. En fait, aujourd’hui encore, je me sens mieux avec moi-même à cause de ce ptit commentaire là. J’en viens à penser que c’est peut-être ça faire l’amour. Se décharger.

Ça fait deux ans et demi que je suis avec mon copain. Après un an, je réussissais enfin à nous décoincer côté sexe, moi qui en est une accro. Il est très « vanille », je suis très « tout le reste ». Mais ce moment arrivait en même temps que la Covid qui a déclenché une anxiété grave chez lui. Me voilà maintenant en octobre, sans sexe depuis janvier. Les vibros et les jouets ne me font plus rien. J’ai besoin de chaire, de tendresse, de me faire désirer. J’ai besoin de me faire toucher, embrasser. Mon couple tire à sa fin et la réalité me tue. Il ne mettra pas les efforts pour régler son stress, je le sais. Je reste par amour et par espoir. Rien ne me brise davantage le cœur que l’idée de ne jamais repartager un moment d’intimité avec l’être aimé.

J’ai rencontré mon amoureux il y a deux ans. À l’époque, je n’aimais pas le sexe avec lui. Même notre façon de s’embrasser me déplaisait. Il faut dire que je sortais d’une relation de 10 ans dans laquelle le sexe était devenu absent. On s’est laissé mon copain et moi et on est revenu ensemble il y a quelques mois. Avant de se remettre ensemble, j’ai pris mon courage à deux mains et je lui ai dit combien je l’aimais, mais combien notre sexualité me rendait insatisfaite. On a parlé. Je lui ai dit ce que je cherchais et souhaitais. Je lui ai dit ce que j’avais découvert pendant mon célibat. Il a fait preuve d’écoute, m’a partagé aussi ses préférences et depuis, on adore notre sexualité et elle devient de plus en plus décomplexée. La morale de l’histoire : parler de manière honnête est la meilleure chose à faire pour s’assurer d’une sexualité satisfaisante!

J’ai perdu ma virginité à 23 ans. Toute mon adolescence et le début de ma vingtaine, j’ai eu honte d’être vierge. Je pensais me faire un chum au cégep et que la suite des choses allait fonctionner, mais malheureusement ça n’allait jamais bien bien plus loin. Des fois, j’me disais que je devrais faire un one night après une sortie au bar et que comme ça, ça serait enfin fait, que je ne serais plus vierge, que je serais comme tout le monde. J’étais bien trop timide ou je me respectais trop? Finalement, j’ai perdu ma virginité avec mon premier vrai chum à 23 ans et ça été une délivrance. Enfin, j’étais une adulte à part entière et s’ouvrait à moi la sexualité. J’aurais aimé entendre plus de témoignage de gens qui ont perdu leur virginité tardivement afin que je me sente moins seule.

Je suis un homme hétérosexuel en couple. J’aime le sexe, peut-être un peu trop, je ne sais pas pourquoi… Ma conjointe est différente, elle aime moins ça, mais elle m’aime moi, peut-être un peu trop, je me demande pourquoi… Bref, nous sommes ouverts, nous allons dans les clubs échangistes, principalement pour mon plaisir personnel. Elle tolère certains écarts qui me permettent d’explorer ma sexualité, c’est plaisant, mais on dirait qu’il n’y en a jamais assez… Avec le COVID, plus d’écarts, plus de clubs échangistes, plus rien, le néant… Du sexe ordinaire et un peu de masturbation, sans plus… C’est difficile autant sur le plan psychologique que physique… L’ennui s’installe, la frustration aussi, que faire? Les réseaux sociaux? Ça m’ennuie et je n’aime pas m’afficher comme étant sexuellement ouvert (et en couple), la peur du jugement probablement… Tout ça pour dire que le tabou sexuel me pèse lourdement et la difficulté d’établir des relations avec la gente féminine où le sexe serait présent sans avoir le stigma d’être un hypocrite, un malhonnête, un traître ou un salaud est l’essence même de mon mal-être. Vivement la fin de cette pandémie.

Je suis en couple depuis 10 ans. Ma femme et moi n’avons pas du tout la même libido. On fait l’amour une fois par mois, mais ça peut aller jusqu’à 2 mois. Moi au contraire, je le ferais 4 ou 5 fois par semaine. Si je ne me masturbe pas entre temps, quand vient le temps, je suis précoce tellement j’en ai envie depuis longtemps. Quand je lui fait l’amour, je semble la satisfaire, mais le fait qu’elle ne sente pas le besoin de faire l’amour plus souvent me fait douter…

J’ai des aventures non-exclusives qui peuvent durer quelques mois. Même si un lien se crée, je ne viens que rarement parce que je ne me sens jamais complètement à l’aise de baisser ma garde, me laisser aller.

TW Agression sexuelle

J’ai été drogué par deux filles dans un party et je me suis réveillé le lendemain dans un lit tout seul et aussi tout nu. J’avais une copine dans ce temps et ça s’est terminé là. Qui va penser qu’un gars va se sentir mal d’avoir couché avec deux autres filles, hein? Un préjugé. Parce qu’on est des hommes, ça passe pas. C’est pour ça qu’on parle pas…

Je dois avouer que je jouis très rapidement lorsque je stimule mon clitoris pendant la pénétration (ou en solo). Quelques minutes me suffisent. Je recommence généralement 2 ou 3 fois, car je trouve mes orgasmes décevants et insatisfaisants (pourquoi ils appellent ça « la petite mort » ? ce n’est pas si génial que ça). Après mes orgasmes, j’ai hâte que le coït se termine. Je me sens coupable de dire ça, parce que si c’était un gars hétéro qui le disait ça ne passerait pas, mais je trouve parfois ça long attendre l’orgasme de monsieur…

Je suis bisexuel depuis toujours je pense, mais j’ai eu la chance de vivre avec 3 femmes qui le savaient et deux d’entre elles participaient avec enthousiasme à des trio bi ou des orgies bi. Leur complicité m’a permis de vivre en couple sans être dans un placard. Mais ces dernières années, c’était clair que dans les orgies je ne m’intéressais qu’aux mecs – sauf évidemment ma femme. Et j’ai également participé à des plans cul qu’avec des mecs bi et c’est là où j’ai réalisé que je ne pourrais pas avoir une relation affectueuse avec un mec. Vive les couples bi! :-)))

Mon Dieu (du sexe), que je m’ennuie de son corps. Pourquoi a-t-elle aussi peur de la COVID? Je suis sex-finé depuis trois mois! Un psy ou un sexo?

Depuis que je suis séparé, après une relation de près de 24 ans très aride au niveau sexuel durant les dernières années, je redécouvre la sexualité en tant que célibataire. Je suis surpris et ravi de constater à quel point les femmes dans la quarantaine ont du désir, sont entreprenantes et sont très épanouies sexuellement. C’est bien simple, j’ai découvert avec elles des choses qui ont toujours été plus ou moins taboues pour moi quand j’étais plus jeune.

Je suis marié et comblé avec ma femme depuis 5 ans et nous avons un merveilleux garçon de 2 ans, mais je suis bisexuel et ça me manque énormément de baiser avec un autre homme. Je regarde souvent de la porno gay ou bisexuel MMF.

J’ai plusieurs fantasmes que je n’ose pas avouer à mon copain et je ressens une gêne avec lui que je n’avais pas avec d’autres, sans que je ne comprenne pourquoi… J’aimerais qu’il fasse certaines choses plus kinky, qu’il ait une meilleure confiance en lui. Ça lui permettrait de se prendre plus au sérieux lorsque je lui demande d’être dominant envers moi, mais quand il le fait ça sonne plus comme une blague et ça me met mal à l’aise plutôt que ça m’excite. Ça me rend triste de penser que je ne serai peut-être jamais à l’aise avec lui sexuellement. J’ai peur de lui parler de mes envies et qu’il trouve cela bizarre puisqu’il est très axé sur la pénétration et les pratiques « traditionnelles ». Que faire…?

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