Confessionnal

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Un espace anonyme où tu peux te confier sur ta sexualité ou découvrir des centaines de confidences.

En tant que FEMME, je me fais tout le temps demander c’est quand que je vais avoir des enfants, que je dois me dépêcher si je veux en profiter, qu’en plus c’est ma chance parce que j’ai déjà un chum, mais qu’il faudrait qu’on se marie d’abord parce que les enfants hors du mariage c’est donc ben diabolique (s’ils savaient à quel point c’est flyé entre nous deux au lit ^^). En tout cas, tout ça pour dire que c’est pas facile de gérer la pression sociale qu’apporte la trentaine surtout avec une famille conservatrice et pro-traditions comme la mienne (celle de mon chum un peu moins). Le truc c’est que je crois pas que je veux des enfants même si c’est ben cute et je vois pas l’intérêt du mariage. Je suis une FEMME LIBRE!!!, je devrais pas avoir à justifier mes choix il me semble, non?!

J’en ai marre!! Marre qu’on me pose toujours LA question: « mon Dieu, mais à 18 ans t’aurais pas un p’tit chum par hasard ?? » Non mais c’est tellement indiscret!! Mêle-toi de tes affaires coudonc!!! Chu ben capable de gérer ma vie toute seule comme une grande!!! Cette question souvent posée innocemment est empreinte de sexisme au fond. Je le sais parce que j’ai 2 frères plus vieux qui, à mon âge, n’ont presque jamais été interrogés AUTANT que moi (une femme) sur leur vie amoureuse et sexuelle. Dans le fond, les curieux qui demandent ça veulent juste savoir si je baise et avec qui (« un p’tit gars ou une autre fille avec qui tu «t’amuses» ?») Anyway quand on me la pose je dis FERMEMENT: « Matante j’taime beaucoup, mais ça c’est mon intimité. OK?! » Pis ça finit là. ***Faites de même !!!***

« C’est tu normal de pas trop savoir si on aime les gars ou si on aime plus les filles? » Ça fait environ 1 an que cette question me tourne dans à tête… Pis y a pas vraiment quelqu’un-e ou quelque chose qui peut me donner une réponse. Depuis le début de ma vie, j’me pensais hétéro parce que c’est comme pas mal la norme. Pis là j’ai vieilli, pis pendant mon adolescence j’ai fini par apprendre à (aimer!) sortir du moule. Et j’ai commencé à me questionner sur mon orientation sexuelle parce que je commençais à trouver ça cute des lesbiennes!! Eh oui ça change vite de même! J’me dis parfois que si notre société était pas autant hétéronormalisée, on se mettrait pas tant de pression pour mettre une étiquette sur notre sexualité, parce que ça aussi encore une fois, c’est rentrer dans le moule…

Il y a quelques années, j’ai découvert par hasard, un endroit isolé au bord de l’eau où on peut s’étendre au soleil et se baigner nu(e). Il y a presque toujours 1 à 3 autres personnes, l’atmosphère est libre et sans pudeur. Tantôt l’un ou l’autre se caresse, se pompe, au bout de 2 heures chacun s’est masturbé. J’ai même rencontré un épicurien de la masturbation qui s’excite, se calme, s’excite… J’ai participé à quelques caresses mutuelles et me suis laissé masturber. C’est là que j’exprime autant mon voyeurisme que mon exhibitionnisme.

Salut! Je voulais juste te dire à toi qui aurais besoin de réconfort dans un monde si éclaté. C’est correct pis c’est même cool d’avoir une vie sexuelle pas super olé olé ou aventureuse, de pas avoir essayé quelque chose de full à la mode sexuellement parlant. C’est correct d’être plus traditionnel aussi au lit. Tu as le droit et tu devrais pas en avoir honte! Ta sexualité (en couple ou seul-e) ne concerne que toi (et ton/ta partenaire s’il y a lieu), personne d’autre! Personne a le droit de te shamer à cause de tes envies sexuelles moins osées. C’est chacun-e ses goûts. Fek assume-toé! Aime ça être « old-fashioned »! Si jamais un jour ou l’autre t’as envie d’essayer une nouvelle pratique sexuelle, vas-y, go off!, mais FAIS-LE POUR TOI! Il faut que ça parte de ton désir! Pas de pression!!

Je suis dans une relation saine avec un homme, mais je suis toujours amoureuse de mon ex. C’est difficile d’oublier la personne avec qui on pensait faire sa vie. Parfois j’ai tendance à penser à lui lorsque je suis avec mon copain et je culpabilise.

Je pense être amoureuse de quelqu’un; une sorte de crush que j’ai à la fac depuis 2 ans maintenant. Je phasais totalement sur lui, puis il est venu me parler. Depuis nous alternons le ghosting et les phases totalement passionnelles, où nous nous dévorons dans tous les sens du terme. Cette « relation » me fait énormément souffrir, bien que j’essaie d’ouvrir des dialogues, c’est toujours moi qui me livre, il n’y a pas d’échange. J’ai l’impression que cela devient obsessionnel, car c’est la première fois que quelqu’un ne me court pas après et que donc je ne veux pas que ça m’échappe. J’aimerais qu’il n’ait jamais croisé le chemin de mes yeux et ne plus le connaître. Réussir à l’ignorer malgré les divers maux plus ou moins graves infligés, mais je reviens toujours à lui. Je me sens idiote.

Mes deux dernières relations étaient exclusives et ont dû finir, car j’avais des sentiments et l’autre personne non. Les deux gars en question sont tombés en couple rapidement après notre « rupture ». Donc ils voulaient être en couple, mais pas avec moi. C’est dur d’être toujours le gars « d’en attendant ».

Depuis le début de la pandémie, ma libido est en chute libre. Je suis avec un nouveau copain avec qui j’ai du sexe vraiment satisfaisant, sans doute le meilleur de ma vie, mais l’idée de coucher avec lui semble épuisante quand j’y pense. L’idée de coucher avec qui que ce soit, en fait, ne m’intéresse plus beaucoup. Je me rends compte que mon désir sexuel était beaucoup motivé par comment j’avais l’impression d’être perçue par autrui. J’aime me montrer à beaucoup de monde, pas juste mes partenaires, avoir l’impression qu’on me trouve belle et qu’on me regarde, et sans ce sentiment-là je perds tout intérêt en quelconque rapport sexuel. Je trouve ça décevant. J’aimerais pouvoir m’épanouir dans cette nouvelle relation, mais c’est comme si c’est impossible pour moi sans public.

Je suis présentement en couple avec un homme et nous avons décidé de ne pas être exclusifs. J’ai couché avec d’autres personnes depuis qu’on est en couple, mais lui non. Je sens que j’ai besoin d’avoir des aventures pour me rappeler que je suis bien dans ma relation et pour que je sois complètement satisfaite de notre vie sexuelle. On a toujours du bon sexe, mais c’est beaucoup plus intense tout de suite après avoir couché avec quelqu’un d’autre.

Depuis qu’on a eu un enfant, mon mari et moi n’avons pas réussi à reprendre notre vie sexuelle. Ça fait plus d’un an. Personne ne parle de cet effet secondaire de l’infertilité: ça rend le sexe comme une corvée, et plein d’émotions contradictoires. Nous avons eu quelques moments d’intimité, de sexe, mais aucune pénétration pénis-vagin. Je m’en ennuie tellement, on en parle, mais on n’arrive pas à le faire, la vie passe trop vite et plus le temps s’allonge, plus ça semble une grosse montagne. Je ne sais pas par où commencer.

Depuis quelque temps, je couche avec un ancien collègue de travail. Un genre de fuckfriend, t’sais. Une première pour moi. Sans trop savoir où ça mène, on se donne du plaisir une fois semaine. On s’envoie des sextos par-ci, par-là. Juste assez pour garder la tension entre nous. Le hic, c’est que j’pas capable de savoir comment j’me sens. Comme si je voulais absolument savoir ce qu’on est pis ce qu’on sera. J’aime qu’il me désire, mais j’aime pas être juste un plan cul. Comme si je donnais mon vag simplement pour satisfaire ses besoins. Quoiqu’il satisfait les miens. Pis pas mal à part de t’ça. Et si c’était lui mon plan cul?

Mes relations amoureuses ont toujours été compliquées, depuis que j’ai commencé à dater. Mon premier chum et moi on avait une relation à distance, mon deuxième m’a trompé plusieurs fois, le troisième était abusif mentalement. Je me suis mise à me dire que ça se résumerait à ça, ma vie amoureuse. Un gros tas de relations un peu weird qui me rendent jamais heureuse. Et là j’ai rencontré quelqu’un. Un gars simple, super fin, il cuisine, il me fait l’amour comme un dieu, il me trouve belle, il est drôle. J’ai vraiment aucune raison de me plaindre, mais depuis que je l’ai rencontré je vis un état de panique 24/7 parce que j’ai peur de le perdre et ça me rend super insécure.

J’ai découvert que mon copain avait approché une autre femme pour du réconfort. Je me sens trahie et complètement ébranlée. Je suis éperdument amoureuse, mais j’ai le coeur brisé également. Je suis féministe et je voudrais le laisser et avancer sans lui, mais je suis également éperdument amoureuse .

J’ai toujours eu une envie furieuse d’être en couple. Je dis furieuse, parce que ça me fâchait vraiment de pas être en couple. De vivre des défaites amoureuses. Pis c’est pas parce que j’ai pas essayé. À chaque fois que je couchais avec quelqu’un, je m’imaginais comment j’allais le présenter à mes parents. C’est rough. Mais là, je fréquente quelqu’un tout en sachant que je ne serai jamais en couple avec lui et je suis satisfaite et heureuse. Je réalise que mon envie d’être en couple est probablement motivée par la pression des attentes de la société et de ma famille. But turns out: je peux ne pas être en couple pis ressentir du love et me sentir aimée pareil. Et c’est tout ce qu’il me faut.

J’ai rarement des orgasmes avec mes partenaires sexuels. Souvent, j’ai l’impression que les hommes avec qui je suis se foutent de mon plaisir sexuel ou bien sont frustrés quand je n’ai pas d’orgasme rapidement. Je veux juste qu’on aille envie de me faire plaisir, parce que je mérite du plaisir.

J’aime plutôt le sexe.

Je trouve la vie de femme lesbienne butch difficile. Je suis tannée qu’on associe la butch avec l’homme, en fait je suis tannée des genres tout court. Le binaire dans notre société est omniprésent et c’est chiant. Je me rappelle enfant quand je voulait jouer avec les jouets de « gars », quand je préférais mettre du linge mou au lieu d’une robe, que j’étais forte « pour une fille »; ces actes réservés ont fait en sorte que je me suis questionnée assez tôt sur moi. Certains diront tant mieux, moi je dis pourquoi comme ça? C’était de la pression, de se sentir bizarre constamment. La butch, je l’ai rencontrée dans le miroir au fil des ans, parfois avec dédain, regret, jugement. À 25 ans, je me questionne encore sur pleins de choses, mais j’ai fini par faire la paix avec le fait que je ne suis pas et ne serai jamais la femme typique. Tho, j’aurais ben aimé savoir jeune que c’est correct d’être n’importe qui, que l’identité ne s’arrête pas à homme/femme hétéro cisgenre pis que de jouer avec des tonkas sans avoir un pénis c’est ben chill.

Malgré que je sois capable de me faire venir relativement facilement, je suis incapable de jouir avec quelqu’un. J’ai donc « faké » tous mes orgasmes avec mes partenaires… J’ai réellement beaucoup de plaisir lors de mes relations sexuelles, et ce, sans orgasme. Je sais que je ne devrais pas, mais en même temps est-il vraiment mieux que mes partenaires se sentent incompétents?

Ça fait maintenant un an que je suis séparée de mon copain des 6 dernières années. Depuis que je suis partie de la maison, je suis incapable de passer une semaine sans swiper, texter ou dater un/des gars… Le peu de semaines où ça m’est arrivé de ne pas avoir l’attention d’un homme étaient les plus éprouvantes émotionnellement. Comme si j’avais absolument besoin d’être en relation avec un homme pour me valoriser. Je vis un déchirement constant entre mon besoin d’attention masculine et mes valeurs féministes.

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