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Je lui demande veux-tu m’embrasser, elle accepte, je reçois un demi baisé un peu forcé. Je lui fait des avances quand j’en ai envie et que je trouve le courage de potentiellement me faire refuser. Après un moment, on se dit ça fait longtemps, on « devrait » tenter notre chance. C’est bon, vraiment bon autant pour elle que pour moi, on se dit que ça devrait arriver plus souvent… Les journées qui suivent sont plus tendres, il y a plus de calme, de douceur et de complicité dans nos yeux, dans nos mots, dans nos vies. Puis le temps passe. Je la regarde, je la trouve belle, je lui dis, elle me sourit. On se prend dans nos bras avant de dormir, elle se retourne, je la prends en cuillère, lui masse la nuque, embrasse son dos. Elle est fatiguée, je lui demande si je peux quand même la caresser, je connais les limites. Elle accepte. Doucement, je la masse, caresse ses côtés, ses hanches, ses fesses. Elle s’endort. Je rêve d’elle. Et le temps passe. Elle me manque, je pense à elle, à nous. Le nous me manque. Je sens un trop-plein de sentiment de chaque côté de mon cou et dans le haut de ma poitrine (un picotement, une chaleur, c’est difficile à décrire). J’aimerais qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle embrasse mon cou, mes seins. Mon désir passe inaperçu tout comme moi. Le temps passe, ça fait 14 ans. Je l’aime, dans les moments de silence intime, je me sens peu aimée.