Confession

Je rêve d’amour et pourtant, je fuis chaque possibilité d’ancrage. J’ai l’appétit d’un ogre. Je pêche industriel; m’empêtre parfois dans mes propres filets. Je trouve le bon aux 5 minutes, jusqu’à que se présente le prochain. Plus beau, plus ferme, plus drôle, plus diplômé. On baise, puis générique de fin. On se souhaite une suite, puis plus rien. Coupure de budget. Je sais que je dois me sortir du cycle pour espérer un changement, mais l’habitude est ancrée profondément et la paresse prend le dessus. On y arrive comment la gang?

J’adore avoir deux gars bien durs assis sur le divan. J’invite un autre gars avec mon chum. Je suce les deux… Je passe d’un à l’autre jusqu’à temps qu’ils ne peuvent plus garder leur jus. Ce qui me fait le plus tripper, c’est faire venir l’invité avec ma bouche pour ensuite utiliser son sperme comme lubrifiant sur le pénis de mon chum et sentir quand il est sur le bord d’exploser et tout avaler. Si on est capable, on recommence une deuxième fois. Je peux faire ça des heures de temps.

TW Agression sexuelle, masculinité toxique J’ai subi une agression sexuelle il y a maintenant près de deux ans. Je fête en célébrant l’imbécilité de la masculinité toxique. Ma dernière flamme m’a décris avoir «fait le tour» avec ses amis des filles de notre programme universitaire. Je me suis rarement senti aussi humiliée. Plus ça change, plus c’est pareil. Mon corps ne sert qu’à assouvir les besoins d’hommes hétéro cis qui ne sont pas authentiques. C’est peut être le prétexte qu’il me fallait pour assouvir ma bisexualité refoulée

Allô, Je n’arrive pas du tout à lâcher prise, avec mon hypersensibilité, c’est pire. Je me pose toujours 10 000 questions. Je veux essayer plein de choses, mais à chaque fois, j’ai peur.