Confession

Avec les hommes, j’ai toujours refusé qu’on me domine au lit. Je m’étais promis que personne ne pourrait me dominer. Jusqu’à ce que je la rencontre elle, et que l’idée d’être soumise est devenue tout à fait normale.

Je faisais une méchante bonne sieste et ma blonde m’a réveillée en m’embrassant sur le corps et la bouche (j’étais encore endormi quand elle a fait ça), pi je sais pas comment me sentir? J’y ai beaucoup repensé et on dirait que j’ai senti que j’avais juste pas le choix pis que j’aurais dû trouver ça chaud. Mais j’étais en profond sommeil, on en avait pas parlé avant, j’aurais eu le goût de continuer ma sieste sans me faire taponner de plein de becs et de caresses, moi je voulais juste dormir. Je suis tu dans le tord?

J’ai énormément de difficultés à m’identifier à la culture gaie, exclusivement pour cette raison: le sexe anal me répugne. Je déteste ça. Ce n’est qu’en thérapie que j’ai compris que c’est normal et que j’aimais tout de même la sexualité. Que je n’étais pas une personne asexuée. C’est clair que si la sexualité gaie, dans la culture populaire du moins, n’est défini que par être « top » ou être  « bottom », c’est rough de s’y reconnaître et de s’y identifier. Oui, j’ai une vie sexuelle active même si je ne pratique pas de pénétration anale. Non, je ne suis ni top ni bottom….

Ça fait maintenant 10 ans que j’ai découvert que j’ADORAIS me faire baiser en levrette pendant que mon partenaire stimule mon clitoris d’une main et s’occupe de mes seins de l’autre, c’est une jouissance très puissante et encore plus dans des lieux publics. Je ne peux pas jouir autrement que dans cette position qui m’excite intensément. Mon fantasme ultime serait un jour d’ajouter un partenaire supplémentaire… j’aimerais intensément jouir sous les sexes et mains de deux hommes sans me préoccuper de leur plaisir.